Bumblebee, diffusion du 13/04/20

Canal+
13/04/20 ~ 11:00 - 12:50

Californie, en 1987. Charlie Watson vient juste de fêter ses 18 ans. Elle veut s'acheter une voiture d'occasion et jette son dévolu sur une coccinelle jaune. Elle va vite découvrir que sa voiture a quelquechose de très spécial. Il s'agit de Bumblebee, l'un des transformers. Des Decepticons arrivent sur Terre et manipulent les autorités en leur disant que Bumblebee est une grave menace. Très vite, Charlie, son ami Memo et Bumblebee sont poursuivis par une agence gouvernemental, le Secteur 7, dirigée par l'Agent Burns. Optimus Prime, le chef des Transformers, donne l'ordre à Bumblebee de sauver la Terre... - Critique : Jusqu’ici, un film Transformers se regardait avec, en poche, de quoi faire passer un vilain mal de crâne. Après cinq blockbusters assourdissants, bastons géantes entre robots-bagnoles extraterrestres, la franchise change de cap avec ce préquel étonnamment discret destiné à un jeune public. On y suit la rencontre, en 1987, entre Charlie, une adolescente en deuil, et D127, alias Bumblebee, un Autobot (les gentils Transformers) camouflé en Volkswagen Coccinelle jaune, envoyé sur Terre pour protéger son espèce. Leur amitié va être mise à l’épreuve par l’armée américaine et par un couple de Decepticons (les méchants Transformers). Aux scènes de chaos d’acier, repoussées aux marges du film, Travis Knight (découvert grâce à un film d’animation réussi, Kubo et l’armure magique) préfère un divertissement semblable à ceux des années 1980, histoire d’amitié pleine de bons sentiments — son « monstre » d’acier est un descendant de E.T., gentil alien poursuivi par des humains bêtes et vénaux. À force d’aligner les clins d’œil au cinéma d’il y a trente ans, Bumblebee innove peu, mais son héroïne solitaire, bricoleuse et fan de pop rock, balaye joyeusement les stéréotypes féminins. Un blockbuster à taille humaine, dont on sort sans le moindre bourdonnement auditif ni début de migraine.