Le goût des merveilles
Un homme atteint du syndrome d’Asperger rencontre une arboricultrice. Comédie romantique médiocre, qui énumère paresseusement les facultés des autistes. Critique : | Genre : Autisme pour les nuls. Génie du calcul mental, joueur d'échecs hors pair, hacker : tel est l'autiste selon Eric Besnard. L'auteur de Ca$h imagine un jeune homme atteint du syndrome d'Asperger, qui, sous le soleil de la Drôme provençale, a le coup de foudre pour une arboricultrice. A l'exception d'une ou deux scènes de panique aux bruits amplifiés, où la réalisation épouse le point de vue du héros, le film se contente de dresser un catalogue (largement fantasmé) des facultés des autistes, sans jamais en exploiter aucune. Il montre un personnage omnipotent, une sorte d'ange panthéiste et new age, plus proche de « l'Extraterrestre » de Didier Bourdon que du « Starman » de Carpenter. Un sauveur libéré du mensonge, prétexte à quelques scènes moralisatrices... « Rain Man », lui, savait au moins révéler la part de folie du monde. — Nicolas Didier