La ferme du pendu

Dans une ferme vendéenne, après la mort du patriarche, le fils aîné interdit à ses deux frères et à sa soeur de se marier pour éviter le démembrement de l'exploitation. Face à son acharnement, un des frères se suicide, tandis que l'autre quitte la ferme avec une domestique. L'aîné, resté seul, n'a pas d'héritier. Sur le point de mourir, il ne voit pour lui succéder que l'enfant naturel de sa soeur... - Critique : Ce personnage tyrannique et excessif est le cousin du tyran domestique que Charles Vanel interprétait, déjà, dans Les affaires sont les affaires, du même Jean Dréville. Ici, le frère aîné d’une famille de paysans vendéens tente, par n’importe quel moyen, de maintenir intact le patrimoine familial. Les drames se succèdent dans cette famille. Jusqu’à ce que, l’âge venant, cet homme intransigeant se tourne peu à peu vers les autres et se lie d’amitié avec son jeune neveu. Peinture d’un monde en pleine évolution, le film foisonne de détails justes et de notations émouvantes. On remarque, fredonnant Les Crayons lors d’une noce, un débutant nommé Bourvil…