Whitney : Can I Be Me, diffusion du 26/07/20

Arte
26/07/20 ~ 00:15 - 01:55

Made with largely never-before-seen footage and exclusive live recordings, this film tells Whitney Houston's incredible and poignant life story with insights from those closest to her. Even though Whitney had made millions of dollars, had more consecutive number ones than The Beatles and became recognised as having one of the greatest voices of all time, she still wasn't free to be herself and died at the age of 48. - Critique : Quand Whitney Houston est retrouvée morte, en février 2012, dans son hôtel de Los Angeles, beaucoup voient dans son décès la énième histoire tragique d’une icône américaine. Ce documentaire renforce tristement l’impression, en explorant le mal-être de la chanteuse et sa descente aux enfers. Tout commence au début des années 1980. Repérée par le producteur Clive ­Davis, Whitney fait sa première apparition à la télé américaine. La voix est impressionnante, l’attitude élégante, le sourire charmeur… Le public tombe vite amoureux. Mais quelque chose sonne faux dans cette success story sans aspérités. Whitney vient en réalité d’une banlieue déshéritée de New York. Elle a des problèmes d’addiction. Mais interdiction d’en parler : le « produit » Whitney Houston est marketé pour séduire l’immense public blanc. « Tout ce qui sonnait trop “noir”, qui ressemblait trop à George Clinton, à Funkadelic ou à du R’n’B, était refusé, ajoute un dirigeant de la maison de disques. On voulait du Joni Mitchell, du Mariah Carey, du Barbra Streisand… Pas d’un James Brown au féminin. » La vie privée de la chanteuse n’est pas plus libre. Impossible d’assumer sa liaison avec Robyn Crawford, longtemps présentée comme une « confidente », même si tout laisse à penser qu’elle était l’amour de sa vie… Aux États-Unis, la sortie du film, en 2017, a relancé le débat sur le poids du business sur certains artistes. Difficile de ne pas penser à Amy Winehouse, broyée elle aussi par le système.