Vivre sans eux, diffusion du 20/01/21

Martin a 60 ans, Adèle en a 25. Il est bougon. Elle est insolente et provocante. Il cherche son fils, elle cherche son père. En sonnant à la dernière adresse du couple que formaient les deux disparus, ils tombent sur les nouveaux propriétaires des lieux. Ceux-ci leur assure qu'ils sont partis à l'étranger... - Critique : Martin Calbert, sexagénaire renfrogné et affaibli par la maladie, souhaite renouer avec Aurélien, son fils, qu’il n’a pas vu depuis des années. Adèle Terrazoni, jeune entêtée, n’a, elle, besoin que d’une signature de son père, Gabriel, pour conclure la succession après le décès de sa mère. Leurs chemins se croisent à la porte du château qu’habitaient Aurélien et Gabriel, jusqu’à ce que le couple que formaient ces deux hommes disparaisse subitement. Olivier Mauclair, nouveau propriétaire des lieux, malhonnête et manipulateur, ne les éclaire pas davantage que les gendarmes qui enquêtent sur cette disparition… Si le sort d’Aurélien et Gabriel est scellé dès les premières minutes, les questions demeurent concernant les raisons qui les ont poussés à couper les ponts avec leurs familles. Chabrolesque, Vivre sans eux est surtout porté par le duo Bernard Le Coq (Martin)-Esther Garrel (Adèle), charmant et improbable. En cherchant un fils pour l’un et un père pour l’autre, ils vont peu à peu s’apprivoiser. Ce thriller hivernal, ­inspiré de faits réels, interroge les relations familiales, et plus particulièrement les erreurs et maladresses qui les pervertissent.