The Head, diffusion du 24/09/20

Canal+
24/09/20 ~ 20:06 - 20:57

Saison:1 - Episode:1 - Alors que l'hiver approche, l'équipe de chercheurs de la station Polaris VI qui a travaillé tout l'été sur le changement climatique est remplacée par une autre groupe de scientifiques. Ceux-ci s'apprêtent à passer six mois coupés du reste du monde, à l'exception de contacts radio. Cependant, les communications entre la station et la base sont soudainement interrompues. Trois semaines plus tard, lors du nouveau changement d'équipe, le commandant Johan Berg se rend sur place. Il est inquiet pour Annika, son épouse qui a passé l'hiver dans la station. A son arrivée, il découvre les corps sans vie de sept des chercheurs tandis que deux autres personnes ont disparu. L'unique survivante du groupe est si traumatisée qu'elle s'avère incapable de raconter à Berg ce qu'il s'est passé... - Critique : Dix scientifiques venus des quatre coins du monde s’apprêtent à passer l’hiver dans une base isolée au milieu de l’Antarctique. Six mois plus tard, quand débarque le commandant de l’équipe d’été, il découvre sept cadavres et une seule survivante, jeune médecin qui semble avoir tout oublié… Pour comprendre ce qui s’est passé, il va l’aider à se souvenir de cette longue nuit meurtrière. Il espère ainsi retrouver sa femme, un des deux derniers membres de l’équipe, portés disparus. Les scientifiques ont beau fêter le début de l’hiver en regardant The Thing, de Carpenter, référence inévitable dans ce genre de décor, aucun monstre fantastique ne se cache dans les entrailles de la base. The Head, production espagnole au casting international — on y parle anglais et danois — est un slasher assez classique, où des personnages tous suspects tentent d’échapper à l’un d’entre eux, visiblement décidé à tous les éliminer. À ce petit jeu de massacre, les scénaristes ajoutent un outil, le narrateur non fiable, puisque toute l’action est un témoignage en flash-back. Le résultat, plutôt efficace à défaut d’être toujours subtil, contient ce qu’il faut de rebondissements pour nous faire tenir jusqu’au retour du soleil, et des acteurs aussi crédibles en victimes qu’en bourreaux.