Star Trek, diffusion du 10/11/20

NRJ 12
10/11/20 ~ 21:05 - 23:20

Bonne pioche d'avoir confié la vieille « franchise » fatiguée de Star Trek au « wonderboy » des séries américaines, J.J. Abrams : le film se passe avant les séries télé et puise, dans ce récit de jeunesse, une fougue et une foi bienvenues. Du space opera de haut vol. - Critique : | Genre : Du neuf avec du vieux. Depuis la série originale — dans les années 1960 ! — ont défilé six séries télé, dont un dessin animé, des dizaines de romans, des jeux vidéo à foison et dix films (assez médiocres). Les non-initiés ont vu passer ça de loin et, surprise, ils s'accommodent fort bien de ce onzième opus cinéma, lequel entend redonner un coup de jeune à la saga. La recette : confier les commandes à J.J. Abrams, le concepteur surdoué des séries Lost et Alias. Après un prégénérique efficace qui jette le trouble sur la chronologie du récit (pas de flash-back mais un paradoxe temporel sophistiqué), c'est bien au tout début du début qu'on se retrouve : Kirk n'est encore qu'un surdoué tête brûlée. Il se faufile à bord de l'Enterprise, au grand dam du jeune et arrogant Spock. Star Trek 2009 pique à droite, à gauche : une lichette de Starship Troopers, un gros soupçon de Star Wars. Il y a là une forme de décontraction enjouée qui sied au space opera. Des acteurs jeunes et inconnus s'y collent avec une fraîcheur et un enthousiasme tels qu'on croirait voir un grand film d'aventures surgi de nulle part, et non le labour tardif d'une terre ­jadis fertile. — Aurélien Ferenczi