Ready Player One, diffusion du 15/03/19

Canal+
15/03/19 ~ 13:40 - 15:55

Le jeune Wade Watts a hérité de ce prénom car son père voulait faire référence au identités secrètes des super-héros qu'il aimait tant. Devenu orphelin, l'adolescent vit à Columbus, Ohio en 2045, dans un appartement-container. Jouer dans l'univers virtuel de OASIS constitue sa seule source de distraction. Une fois immergé, Wade Watts peut devenir un pilote de course ou le héros qu'il veut. Dans un message posthume, l'inventeur du jeu, le génial James Halliday, annonce qu'il laissera son immense fortune - 500 milliards de dollars - à celui qui découvrira un Oeuf de Pâques numérique qu'il faudra retrouver au sein d'Oasis. Wade Watts se lance dans la compétition... Critique : Bienvenue en 2045, à Columbus, Ohio, où la plupart des hommes et des femmes ont un masque de réalité virtuelle sur les yeux, seul moyen de pénétrer dans l’Oasis, jeu vidéo en ligne très addictif… Le film enchaîne avec fluidité les allers-retours entre la réalité, très sombre, de demain et les univers virtuels, tantôt merveilleux, tantôt apocalyptiques. Entre les acteurs et leurs avatars numériques. « Les seules limites de l’Oasis sont celles de votre imagination… » Spielberg et ses décorateurs ne s’en sont posé aucune pour créer décors, courses-poursuites et combats toujours plus spectaculaires. Avec un petit supplément d’âme : l’un des charmes du film est d’allier la science-fiction à l’évocation tous azimuts, et délicieusement nostalgique, de la pop culture. Des tubes de Van Halen (Jump) aux premiers jeux ­vidéo Atari, Ready player one est une madeleine de Proust géante — et savoureuse — pour qui fut adolescent dans les années 1980. Si futuriste soit-il, ce divertissement euphorisant n’est pas complètement déconnecté du monde d’aujourd’hui. La sinistre multinationale du multimédia IOI est l’équivalent des Google et Facebook actuels : un fleuron du ­capitalisme ultralibéral qui, derrière la façade d’entreprise « cool », rêve d’un monopole absolu, quasi totalitaire, sur son marché.