Ma femme s'appelle reviens, diffusion du 12/07/20

C8
12/07/20 ~ 20:05 - 21:45

Abandonné par sa femme, Bernard a du mal à surmonter son chagrin et s'installe dans une résidence pour célibataires. Employé par «SOS Médecins», il assure des gardes de nuit pour occuper ses insomnies. C'est ainsi qu'il est amené, un soir, à porter secours à une voisine, Nadine Foulon, victime d'un malaise dans l'ascenseur. Il se trouve que Nadine traverse elle aussi une passe difficile, depuis que son compagnon, Terry, un chanteur-guitariste, l'a délaissée. Photographe de métier, elle ne parvient pas à l'oublier et oscille depuis entre dépression et boulimie. Réunis par leurs peines de coeur, ces deux êtres vont, au fil des confidences, devenir plus intimes... - Critique : Film de Patrice Leconte (France, 1981). Scénario : Joseph Morhaim, Michel Blanc, et P. Leconte. Image : Robert Fraisse. Musique : William Sheller. 90 mn. Avec Michel Blanc, Anémone, Xavier Saint-Macary, Pascale Rocard, Catherine Gandois, Christophe Malavoy. Genre : comédie satirique. Sa femme l'a brutalement quitté après cinq ans d'une vie commune intenable : Bernard est anéanti. Son dernier amour, un musicien macho, l'a plaquée sans ménagement : Nadine sanglote dans l'ascenseur. Ce pauvre type et cette brave fille sont voisins de palier. Lui (qui travaille à SOS Médecins) se tue à la tâche, pour oublier. Elle (photographe de mode) compense son chagrin par une boulimie frénétique. Ces deux coeurs solitaires sont faits pour se rencontrer... Sur la lancée des Bronzés, et en totale complicité avec le comique de café-théâtre de la troupe du Splendid, Patrice Leconte a su redonner un salubre coup de fouet aux comédies de moeurs à la française, engluées dans des farces vaseuses. Après Viens chez moi, j'habite chez une copine, il signe une satire du papillonnage sentimental qui sonne juste. La mise en scène a le souci d'éviter le bâclage. Les comédiens sont tenus en laisse. Anémone se garde bien de tirer son personnage de godiche, séduite et abandonnée, vers la pleurnicheuse hystérique. Michel Blanc peaufine son image d'avaleur de couleuvres-tête à gifles affamé de tendresse. Tout cela est sans prétention, sympa.