Le tour du monde en 80 jours, diffusion du 24/01/21
En plein IIIe millénaire, on n'imagine pas l'adaptation d'un roman de Jules Verne sans quelques scènes de baston bien senties. C'est Jackie Chan qui s'y colle. Pour la romance, il y a Cécile de France. Amusant et rythmé. - Critique : Jules Verne, pourtant excellent scénariste, n’avait pas pensé au kung-fu pour pimenter ses récits. Tant pis pour les puristes, l’idée est amusante de muscler le pari de Phileas Fogg avec une histoire de statuette de jade à rapporter au fin fond de la Chine. Le valet Passepartout est donc chinois, rapide comme le tigre, malin comme le singe, entêté comme la chèvre… Ce tour du monde de Fogg est donc plutôt celui de Jackie Chan, avec baston chorégraphiée à chaque étape du tour. À Paris, la romance est aussi au rendez-vous. En jeune peintre gourmande de voyages, Cécile de France vole la vedette à Jackie Chan. En dirigeable, en train, en bateau, en machine volante, et jusque dans le harem du prince Hapi (Schwarzenegger, ridicule à souhait), elle pétille. Grâce à son sens du rythme, ce petit monde très coloré, plein d’embûches et de gadgets rétrofuturistes, tourne encore plus rond.