Le 15h17 pour Paris, diffusion du 16/02/19

Canal+
16/02/19 ~ 22:40 - 00:15

Le 21 août 2015, Anthony Sadler, Alek Skarlatos et Spencer Stone montent à bord du Thalys destination Paris après un périple en Europe. Les américains ne se doutent pas que ce voyage allait changer le cours de leur destin. Ayoub El Khazzani, un islamiste, tente d'ouvrir le feu dans leur voiture. Son arme s'enraye. Aidés par Chris Norman, un britannique, et Anthony Sadler, étudiant américain à l'université d'État de Californie à Sacramento et ami d’enfance de Stone et Skarlatos, tous deux soldats dans l'Air Force, ils parviennent à désarmer l’agresseur et à le maîtriser. Spencer court, fait une clef de bras au terroriste et le plaque à terre, tandis que Skarlatos le désarme... Critique : L’histoire, on la connaît : c’est celle du Thalys parti d’Amsterdam pour Paris le 21 août 2015. Un terroriste belgo-marocain était prêt à y faire un carnage. Grâce à l’intervention héroïque d’un professeur franco-américain (Mark Moogalian), d’un employé de banque (resté anonyme), puis de trois jeunes Américains, l’attentat a été déjoué. Mais Clint Eastwood filme surtout l’avant : des flash-back sur la longue amitié, remontant à l’enfance, des trois héros, interprétés à l’âge adulte par les vrais protagonistes. On apprend qu’ils étaient de bons gar­çons mais turbulents, aimant jouer à la guerre, mauvais élèves dans des éco­les religieuses (Anthony Sadler est le seul à avoir suivi des études). Que Spencer Stone et Alek Skarlatos ont été élevés par des mères célibataires et ont choisi une carrière dans l’armée, non sans frustration pour le premier. Bref, des choses ordinaires, anecdotiques, rendues encore plus lisses par l’interprétation de ces acteurs d’un jour. Le pire ? Ces séquences de voyages touristique à Berlin et à Venise, où les gars en goguette visitent les monuments, font des selfies à la chaîne, s’amusent en boîte et se demandent s’ils vont aller jusqu’à Paris, où les gens, leur dit-on, sont « malpolis »…