Bienvenue chez les paresseux, diffusion du 07/03/19
Un habitant a vu un bébé paresseux abandonné qui a passé toute la nuit seul dans un immense amandier : l'équipe arrive à la rescousse pour le récupérer. Critique : Ils ont de longs bras qui se balancent le long d'un corps poilu, l'oeil dans le vague et la démarche nonchalante. Ce sont les paresseux, ces bestioles qui sont lourdes et gauches sur le sol, mais lestes et déterminées dans les branches. Crapahutant dans les forêts tropicales, ils sont le sujet de cette sympathique série documentaire en huit volets (le premier a été diffusé hier). Pour mieux appréhender ces animaux et la lutte engagée pour leur sauvegarde, la journaliste Lucy Cooke a filmé le quotidien de l'équipe du refuge de Judy, au Costa Rica, où vivent cent cinquante de ces mammifères. Dans cet épisode, il est question du sauvetage d'un petit paresseux abandonné par sa mère, et de la fougue amoureuse des femelles en captivité, tentant d'attirer les mâles alentour grâce à leurs cris stridents. Les va-et-vient entre les différentes histoires se font sans anicroche, et les péripéties du personnel soignant face à des paresseux très attachants sont amusantes, mais rien de vraiment concret — sur le fonctionnement des animaux, leur mode de vie — ne ressort de cet épisode. On apprendra qu'ils adorent les fleurs d'hibiscus et que les aïs ont trois doigts, contrairement aux unaus, qui en ont deux. C'est un peu maigre. Et si l'ensemble est touchant, le ton un peu infantilisant du commentaire horripile souvent. — Ozal Emier