Belle et Sébastien : l'aventure continue, diffusion du 01/01/19

Une suite dans les Alpes, après la Seconde Guerre. Long métrage d’époque sentant un peu la poussière ? Non ! Dynamique récit d’aventures à l’ancienne. Critique : On craignait fort que cette suite, située dans les Alpes en 1945, soit l’un de ces ­divertissements scolaires décoratifs et sentant un peu la poussière. Surprise, tout le film est à l’image de la première ­séquence, où le jeune Sébastien fait l’école buissonnière, dévale une pente et brise sa luge en bois. Avec son passé de réalisateur de séries B, tendance action et SF, Christian ­Duguay signe un récit d’aventures dynamique : scènes d’incendie bien emballées, tournage avec de véritables animaux (comme dans Jappeloup, en 2013), recours a minima aux images de synthèse. Un salutaire retour, en somme, à la matière : l’avion de chasse allemand, par exemple, malmené au possible, n’a rien de virtuel. L’intrigue, proche de Tintin au Tibet — secourir quelqu’un que tout le monde croit mort après un crash aérien en montagne —, entremêle habilement initia­tion pour Sébastien et rédemption pour l’adulte avec lui.