Le Chardonneret

Audrey emmène son fils Théo, 13 ans, au Metropolitan Museum of Art, découvrir "le Chardonneret", un tableau de Carel Fabritius, un élève de Rembrandt. La jeune femme s'éloigne et est victime d'une explosion dans une autre salle du musée. 14 ans plus tard, Théo ne s'est pas remis de sa mort. Entretemps, il a rencontré des grands bourgeois dégénérés qui l'accueille du côté de Central Park et a suivi son père alcoolique à Las Vegas. Sur place, il est devenu ami avec Boris, un russe déjanté. Il est devenu proche de Hobbie, un mystérieux antiquaire du Village dont il est l'associé et de Pippa, dont il est tombé amoureux le jour même de l'explosion... - Critique : Du gros roman de Donna Tartt, on retrouve les belles inventions littéraires. Par exemple, qu’un enfant pris dans le chaos d’un attentat contre un musée de New York dérobe le tableau qu’il regardait avec sa mère, tuée sur le coup… Ou que, des années après, ce garçon retrouve une fille, présente aussi lors de l’explosion, et que ces deux-là ne peuvent vivre leur attirance mutuelle, lestée à jamais par la tragédie… Mais, hormis quelques scènes intenses, le réalisateur John Crowley (Brooklyn, Boy A) n’apporte qu’une sage mise en images à ce scénario qui semblait tendre les bras à Hollywood.