La loi de Marion

Après vingt ans d'emprise, Marion, avocate, a réussi à rompre avec Olivier Queyras, son époux et patron. A la tête de son cabinet, elle retrouve son ex-mari lors d'une affaire qui les oppose : elle est l'avocate de la fille d'une femme assassinée, tandis que Queyras assure la défense du meurtrier présumé... - Critique : Marion, avocate, reçoit la visite d’une femme qui lui demande son soutien dans sa demande de divorce. Cette nouvelle cliente, Karine, décrit son mari comme un pervers narcissique. Une situation qui rappelle à Marion les vingt années destructrices qu’elle a passées avec Olivier Queyras, un avocat réputé dont elle vient de réussir à se séparer. Elle accepte d’aider Karine, mais celle-ci est assassinée le soir même. Face à Marion qui se constitue partie civile en représentant la fille de la défunte, c’est Queyras qui va défendre le mari, que tout accuse… Seul point fort de ce téléfilm vraiment terne : les prestations de Sandrine Bonnaire et de Samuel Labarthe (le flic de la série Les Petits Meurtres d’Agatha Christie), parfait en avocat sinueux et manipulateur. Pour le reste, pas grand-chose à sauver : répliques qui tombent à plat, images grises comme une pierre tombale, rythme souffreteux… Les scènes de plaidoirie en particulier sont interminables. Quant à l’explication finale, totalement tirée par les cheveux, on n’y croit pas une seconde.