French Connection 2
Popeye (Gene Hackman, impec) débarque à Marseille pour faire tomber le chef de la pègre, Alain Charnier (Fernando Rey, impec). John Frankenheimer succède à William Friedkin et ce banal épisode policier devient une quête quasi mythique. - Critique : Le policier new-yorkais Doyle, dit Popeye, arrive à Marseille, avec pour mission d’aider la police locale à démanteler la filière française de drogue que dirige Alain Charnier, un « respectable » homme d’affaires. Après French Connection, diffusé lundi, nous retrouvons donc Doyle à Marseille. John Frankenheimer succède à William Friedkin comme réalisateur de cette inlassable chasse à l’homme. Égaré dans un pays qu’il ne connaît pas, soupçonné par ses collègues français d’être un policier aux manières trop expéditives, Popeye est un homme seul. La manière dont Frankenheimer décrit sa confrontation à l’atmosphère marseillaise est très prenante. Hanté par sa volonté d’éliminer Charnier, Doyle va donc, au sein de la pègre marseillaise, mener seul son enquête pour tenter de le retrouver. La performance de Gene Hackman, la densité qu’il donne à son personnage sont remarquables. L’affrontement de Doyle et de Charnier n’est plus un banal épisode policier, mais une quête presque mythique, comme en témoigne le dénouement fulgurant du film.