Black Storm
On est littéralement propulsé à l'intérieur de la plus grosse tornade de tous les temps. On se fiche pas mal du scénario, qui d'ailleurs ne s'encombre pas de détails. - Critique : | Genre : grosse perturbation. Leur but : entrer dans l'oeil du cyclone et filmer ce qui s'y passe, y trouver peut-être une réponse, une piste, ou mieux encore une bonne vidéo à poster sur YouTube. Complètement accros à l'objectif, tous les personnages filment, se filment. Le plus important pour ces chasseurs de tornades ? Sauver les caméras du déluge, protéger les disques durs, et, secondairement, empêcher un enfant d'être emporté par le déluge... L'équipe de documentaristes partis sur la piste des typhons fait penser à celle des paléontologues surdiplômés de Jurassic Park ou aux scientifiques de Godzilla (1) : ils sont tous là pour dompter la « bête », au risque de prendre un bon coup de queue (terme approprié tant aux sauriens qu'aux tornades)... Les tourbillons sont des monstres sauvages venus du ciel, qui traquent leurs victimes, changent de direction soudainement, comme un raptor traqué. Sensationnel avant tout (les personnages et situations sont à peine esquissés), Black Storm remplit son contrat de blockbuster, avec son lot de scènes mélo qui alourdissent l'action. Ça secoue comme dans une attraction Disney. Mais, même sans gadget, les images restent impressionnantes, comme ces avions arrachés au tarmac qui commencent un ballet au ralenti dans le ciel avant d'être soufflés. Comme nous. — Anne Dessuant (1) Diffusé à 20.55.