Alexandre

Après une première heure poussive, il en reste deux à Oliver Stone pour redresser le portrait d'Alexandre le Grand. Il en fait un exalté, entre rock star et poète. Une vision attachante. - Critique : Production européenne, style hollywoodien : une salade russe pour redonner le goût de la Macédoine, pays d’Alexandre le Grand (356-323 avant J.-C.), on ne s’en offusque pas. Mais l’esprit d’Oliver Stone semble confus. Du portrait de son héros, il fait une fresque psychologique empâtée. Et quand il passe à l’action, c’est pour faire retentir un discours bushien sur la liberté, face à un ennemi qui ressemble à un Ben Laden de BD… Le film parvient à nous faire partager sa vision exaltée. Alexandre a des airs de rock star et devient l’incarnation d’une jeunesse intrépide et hors du temps. Ses amours libres, avec filles et garçons, sont électriques, ses combats tiennent de la performance…