Le roi lion, diffusion du 08/07/20

Canal+
08/07/20 ~ 07:31 - 09:27

Les animaux de la savane sont en joie : Simba, le fils de Mufsa, leur roi bien-aimé, est né. Simba grandit et adore son père. Il tente d'apprendre auprès de ce souverain avisé les responsabilités liées à sa future fonction. Dans l'ombre, Scar, le frère de Mufasa, l'ancien héritier du trône, veut prendre le pouvoir. Le drame arrive : Mufasa meurt et Scar fait croire à son neveu qu'il a tué son père. Désespéré et plein de remords, Simba s'enfuit, erre dans le désert et croise le chemin de Timon, le suricate et Pumbaa, le phacochère. Ses nouveaux amis lui conseillent de prendre la vie du bon côté et de mener une vie insouciante. Jusqu'au jour où Nala, sa meilleure amie, le retrouve... - Critique : Après les remakes en prises de vues réelles d’Aladdin et de Dumbo (entre beaucoup d’autres), et un peu avant Mulan (l’an prochain), Disney continue de recycler son mythique catalogue d’animation. Voici venu le tour du Roi lion (1994), habile mélange de drame shakespearien en milieu félin, de comédie burlesque à base de phacochère péteur (merci, Pumba), et de chansons exaltées (merci, Elton John). Nous voilà donc revenus dans la savane, dans la famille royale des lions, pour une copie quasi conforme de l’original. Mais avec un casting de « vrais » animaux, transformés en comédiens par la magie des effets spéciaux. Cette prouesse technologique, au service des aventures de Simba, le prince orphelin, constitue à la fois le clou du spectacle et sa limite. C’est beau comme un documentaire de National Geographic (ou, pour le coup, de Disneynature) avec un supplément de gags, d’action, de musique (la même bande originale, dans une nouvelle version), et la voix de Beyoncé (entre autres) en bonus. Il manque cependant quelque chose d’essentiel à ce spectaculaire ­safari visuel : la distance du dessin, l’humour, toute l’expressivité que les animateurs avaient offert aux personnages. Aussi magnifiques soient-ils, les « vrais » lions paraissent toujours moins vivants que leurs congénères imaginaires.