La vérité si je mens ! Les débuts, diffusion du 02/08/20

Canal+
02/08/20 ~ 06:52 - 08:38

Au début des années 1980, Patrick, Dov, Serge et Yvan sont les meilleurs amis du monde. Patrick, trop désinvolte, fait le désespoir de son père Henri, un commercant travailleur. Mais son sens des affaires va vite se manifester. Dov, qui accumule les mauvaises notes au lycée, part travailler dans le Sentier et entame une liaison avec Hélène, la femme de son patron. Serge, qui veut séduire la plus belle fille du lycée, tente de ruser pour obtenir son baccalauréat. Yvan reste le plus sérieux. Ensemble, ils entrent dans la vie adulte et cherchent à trouver leur place... - Critique : Se déroulant dans les années 1980, ce quatrième opus raconte la jeunesse des héros de La vérité si je mens ! Derrière la caméra, Thomas Gilou cède la place à Gérard Bitton et Michel Munz, scénaristes attitrés de la saga et réalisateurs de comédies pépères. Dov, Patrick, Serge et Yvan, respectivement incarnés par Vincent Elbaz, Gilbert Melki, José Garcia et Bruno Solo dans le premier volet, sont donc campés par des débutants — l’un d’entre eux ressemble étrangement à Richard Anconina, dont le personnage est pourtant absent. Au début de l’histoire, deux sont au lycée, deux tiennent un vidéoclub. Fétichisme de la VHS ? Las, le magasin est juste un prétexte pour que s’exerce le talent commercial des protagonistes, tandis que les posters avec Delon ou Belmondo servent à faire joli. Ce sont plutôt les auteurs qui exhument les vieilleries du cinéma populaire. Avec Serge, élève fainéant obligé de décrocher son bac, le film devient d’une potacherie consternante, type Les Sous-Doués. Quand Patrick doit effectuer son service militaire de force, l’humour glisse vers le comique troupier navrant, à la manière des Bidasses en folie. Dov, qui couche avec la femme de son patron, est quant à lui cantonné au vaudeville poussiéreux. Une constante : l’interprétation à grand renfort d’yeux écarquillés, comme dans les nanars franchouillards des années 1970-1980…